Alimentation animale : des défis climatiques aux ambitions de croissance, découvrez les enjeux cachés

François Cholat, président du Snia, est convaincu que la production d'aliments composés pour animaux peut atteindre 20 millions de tonnes d'ici quatre ans.

Vers un avenir prometteur malgré les défis actuels #

Cette ambition repose sur des relations de confiance renforcées avec les fournisseurs et les interprofessions. Cholat souligne que les événements récents, comme la covid-19 et diverses épizooties, ont mis à rude épreuve le secteur.

Les marges ont chuté de +0,4 % à -0,4 % du chiffre d’affaires entre 2021 et 2022, selon le Crédit Agricole. Malgré ces difficultés, des mutations profondes ont eu lieu, notamment avec l’arrivée de jeunes dirigeants déterminés à agir. Cette nouvelle génération montre une réelle volonté d’apporter des changements positifs.

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Des tensions sur le marché et des réponses collectives #

Le secteur de l’alimentation animale en France reste fragile, notamment en raison de l’arrêt de nombreux élevages. La décapitalisation des cheptels bovins et porcins nécessite une réponse collective. Les interprofessions et les fabricants montrent une volonté de réimplanter des élevages pour contrer l’augmentation des importations de viandes et d’œufs.

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Cholat insiste sur l’importance de ne pas renier la montée en gamme tout en assurant le développement sur tous les créneaux de marché. Des entreprises françaises comme Lactalis, Bigard et LDC peuvent jouer un rôle clé en tant que locomotives du secteur.

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Les incertitudes climatiques et leurs impacts #

Les conditions climatiques catastrophiques à l’échelle mondiale compliquent les approvisionnements en matières premières agricoles. Les acheteurs ont du mal à s’engager sur le long terme en raison de ces incertitudes. Le risque de mycotoxines est surveillé de près, avec un plan Oqualim prêt à intensifier les analyses.

Les fluctuations des prix du soja, notamment en raison de la réglementation sur la non-déforestation, ajoutent une couche de complexité. Le Snia respecte ses engagements de n’acheter que du soja non déforesté d’ici 2025, malgré les incertitudes sur les primes futures.

Voici quelques points clés abordés lors de l’assemblée générale 2024 :

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  • L’importance des échanges et de la compréhension collective des enjeux futurs
  • Le lancement d’un nouvel outil de mesure de la décarbonation
  • La nécessité de travailler ensemble pour surmonter les défis climatiques et économiques

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